La complexité du choix

La complexité du choix

La statue de la Liberté, cadeau de la France aux États-Unis pour le 100ème anniversaire de son indépendance, symbolise, par personnification, le concept de liberté politique.

La torche, tenue dans la main droite, est notamment la représentation de cette liberté : liberté de choix.

De manière assez simple, la vie est faite de choix – et de non-choix, ce qui rend la chose finalement complexe.

Nous sommes confrontés depuis tout jeunes à des dilemmes :

  • Choix des vêtements
  • Choix de ce que l’on va manger ce soir
  • Choix de ses études
  • Choix de la personne qui va partager notre vie
  • Choix de son premier poste
  • Choix politiques

Les premières décisions se prennent relativement aisément car nous nous laissons porter par l’environnement (familial, scolaire etc…).

Plus on grandit (vieillit 😉), plus les choix devraient être faciles, de par notre retour d’expérience, mais s’avèrent finalement difficiles : prendre le train d’un nouveau départ personnel ou professionnel en particulier. Et voilà donc revenue notre fameuse « zone de confort » ! : espace que nous maîtrisons, dans lequel nous pouvons évoluer sans gros effort, peut-être performer, mais également nous embourber.

Nous pouvons constater que les jeunes générations sont plus enclines à des revirements professionnels (y compris reconversion totale). Inconscience ou génie ?

Alors, que faire lorsque c’est à notre tour d’effectuer un saut ou de tourner le dos à ce qui nous paraît être un fossé insurmontable ?

Comme pour beaucoup de sujets relatifs à l’humain, l’ensemble des paramètres à prendre en considération peut nous noyer dans une eau grisâtre.

Le terme de choix peut en fait désigner à la fois le processus par lequel l’opération est menée à bien et/ou le résultat de ladite opération. Est-ce qu’en définitive, comme souvent, il ne nous faudrait pas revenir au sens, et donc aux valeurs qui nous importent le plus en tant qu’individu ?

J’ai été confrontée à l’un de ces choix professionnels il y a 3 ans :

  1. rester dans une entreprise reconnue, solide financièrement, et à fortes compétences ;
  2. rejoindre une jeune entreprise innovante, constituée de personnalités détonantes et entraînantes, avec toutes les incertitudes que cela pouvait signifier.

Vous pouvez constater que j’ai fait mon choix 😊, dont j’apprécie la valeur tous les jours.

Effectuer un choix, c’est décider. Cela peut certes apporter son lot de déceptions, mais choisir me semble préférable à l’inaction, qui s’accompagnera en revanche systématiquement de regrets. Le plus mauvais des choix est ainsi l’absence de choix.

Si vous limitez vos choix à ce qui vous semble raisonnable, vous risquez par ailleurs de vous éloigner de ce qui vous importe vraiment. C’est la capacité à prendre des risques qui nous permet de faire des choix. Plus on s’autorise à lâcher prise, plus on est en capacité de prendre des risques importants et donc de réaliser de plus grandes choses…

La liberté ne réside ainsi pas uniquement dans le choix, mais dans l’exercice réel de ce choix.

Il reste que, dans nos relations avec les Autres, « Les gens font parfois des choix mystérieux et qu’il est impossible de pleinement comprendre une autre personne. Parfois, il faut savoir se contenter de l’accepter. » (citation de Camilla GREBE, que je me suis permise de légèrement ajuster).