Le dilemme du choix…
Quand on est un homme ou une femme de projet, on a toujours un nouveau défi en gestation. Mais ne faut-il pas une part d’inconscience pour relever les vrais défis ?
Qu’elle soit sentimentale, professionnelle ou en lien avec une profonde remise en question personnelle, quand on tente une aventure, il y a toujours cette prise de risque qui nous attire et nous effraie en même temps. On estime une durée, on évalue un niveau de difficulté, on tente de mesurer l’effort, on constitue l’équipe de soutien… Mais si le projet est réellement ambitieux, on ne sera jamais complètement préparé à affronter les phases chaotiques qu’il comportera inéluctablement.
Pour préserver un rythme, une cohérence d’ensemble et fédérer, il faut être capable de se remettre en question en permanence. Il faut être agile, être pragmatique et garder une vision globale pour ne pas perdre de vue l’objectif ou s’en éloigner sur la durée.
Il faut être conscient de ce que l’on sait mais surtout de ce que l’on ne sait pas. Il faut faire confiance et avant tout avoir confiance en ce que l’on maîtrise. Il faut être assez sage et humble pour recevoir l’aide de ceux qui possèdent les connaissance qui nous manquent. Mais il faut aussi être assez « prétentieux » et assez inconscient pour se dire que l’on arrivera à franchir les sommets qui s’élèvent devant nous. On ne pourra pas tout anticiper mais, parce que l’on se sera préparé et accompagné, ou pourra tout « encaisser » et tout affronter.
En résumé, il ne faut pas être omniscient mais savoir maîtriser et conserver une vision cohérente dans le temps, celle de l’architecte… L’architecte de sa vie, d’une aventure et d’un projet.
Ce qui est extraordinaire, et qui peut être décourageant à la fois, c’est qu’une fois que l’on a atteint l’objectif fixé, on découvre presque toujours qu’il y a de nouveaux défis à relever.
S’ouvre alors à nous le choix de continuer sur une route dégagée, plus « reposante », moins empreinte de doute puisqu’éprouvée, ou de poursuivre son parcours vers un nouveau périple…
Et c’est sans doute la question que se pose l’individu sur la photo…