Journée de bénévolat à la Rentrée Climat.

Le jeudi 12 septembre, j’ai eu l’opportunité de participer à l’animation d’une « Rentrée Climat » au titre de ma journée bénévolat. Une journée durant laquelle plus de 300 nouveaux étudiants ont réalisé une fresque du climat. Cet atelier a pour objectif de sensibiliser à la transition climatique et aux enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Cette sensibilisation est un engagement personnel pour aider à la transition à venir : une meilleure conscience du problème incite à l’action.

Grâce à AXONE, cette journée de bénévolat était pour moi une journée payée comme une journée de travail. D’un point de vue personnel, cela m’a permis d’animer des fresques auprès d’un public difficilement accessible en dehors des horaires de travail. En effet, les citoyens qui participent à des ateliers en soirée ont généralement déjà un certain niveau de sensibilisation pour s’inscrire. À l’inverse, les personnes incitées par leur institution à suivre l’atelier sont souvent moins conscientes des enjeux climatiques, ce qui rend leur sensibilisation d’autant plus cruciale.

Un client d’AXONE m’a fait remarquer que ce n’était pas du bénévolat, puisque j’étais payée comme pour une journée de travail, et que je n’avais donc pas « offert » de mon temps. Je n’ai pas eu la présence d’esprit de lui répondre que ce n’était pas du bénévolat de ma part mais de la part d’AXONE. Cela peut paraitre être une simple image de communication et un faire-valoir de son intérêt envers des causes sociales et environnementales… Néanmoins, je pense qu’en réalité c’est un engagement plus fort qu’il peut y paraitre.

Tout d’abord, permettre à un salarié de consacrer une journée à ce type d’action représente une perte de marge pour l’entreprise. Cela montre que l’entreprise prend à cœur sa responsabilité sociétale au-delà d’une nécessaire recherche du profit.

Cette démarche permet surtout à l’entreprise de s’ouvrir au-delà de ses murs et d’encourager ses salariés à découvrir autour d’eux les réalités des communautés locales. Cela rend la compréhension des enjeux de leur travail plus tangible. Pour ma part, mon quotidien est d’aider à la conception de projets nucléaires pour décarboner la production d’énergie. J’ai apprécié de rencontrer des jeunes de 18 ans, souvent réticents à l’idée d’une action individuelle en faveur de la transition écologique. Cela m’a rappelé l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir pour changer les mentalités au-delà de solutions industrielles à mettre en œuvre.

Marion GABRIEL